Bulletin No. 176

Chronique de la Croix-Rouge américaine

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Abstract
Dans le copieux Magazine de juillet 1913, auquel nous empruntons notre chronique, le rédacteur se pose la question de savoir jusqu'où doivent s'étendre les secours en cas de guerre. La Croix-Rouge est faite pour soulager les blessés et les malades à la guerre, mais les souffrances et les misères de la guerre s'étendent bien au delà; ses victimes sont aussi bien les vieillards, femmes, enfants privés de leur soutien que ceux qui tombent frappés par une balle ou quelque maladie. Si la Croix-Rouge, en dehors des prescriptions de la Convention de Genève qui ne l'y oblige point, se porte également au secours des familles, elle assume une part de la charge qui incombe à l'Etat belligérant. Elle permet à ce dernier de conserver ses ressources, économisées de ce côté là, et par conséquent rend possible, dans une certaine mesure, la prolongation de la guerre. Elle diminue aussi la pression de la misère qui pourrait acheminer à la cessation des hostilités. Si le soulagement des souffrances a pour effet d'en prolonger la cause, il faut avouer que l'intervention de la charité étrangère serait discutable.

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