IRRC No. 903

La surpopulation carcérale : la faute à personne ? Quand l’attentisme condamne les détenus à survivre dans des conditions inhumaines

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Abstract
Visiter une prison surpeuplée, c’est entrer dans l’intimité de chacune des personnes qui y est incarcérée, de la communauté formée par l’ensemble des détenus, ainsi que du personnel pénitentiaire. Utiliser ses sens – la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher –, faire preuve d’empathie, prendre le temps d’observer aide à détecter les vulnérabilités, à comprendre les mécanismes de survie, à saisir une part – infime – de l’incroyable complexité d’un tel système carcéral. Outre la négation de la dignité humaine qui en résulte, quand l’adaptation devient une lutte quotidienne pour la survie, la souffrance engendrée par la surpopulation dans les prisons suffit à convaincre de son iniquité. Et impose la prise de conscience suivante : si la surpopulation carcérale n’est « la faute de personne en particulier», il est de la responsabilité de tous les acteurs et institutions du système de justice pénale d’y remédier.

Traduit de l’anglais.

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