Bulletin No. 42

Les inhumations en temps de guerre, au point de vue du droit international

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Abstract
Depuis que l'opinion publique s'est émue assez sérieusement des maux de la guerre pour chercher à les atténuer, on a étudié de plus près ses conséquences fâcheuses, et l'on n'a pas tardé à s'apercevoir qu'elle en avait de fort lointaines qui, pour ne pas être immédiates, n'en ont pas moins de gravité. On a reconnu aussi que, si parmi ces effets indirects il en est d'inévitables, d'autres peuvent être conjurés, au moins en grande partie, par des mesures préventives. —Il n'est pas douteux, par exemple, que, si l'on exigeait que le soldat, portât sur lui un signe de reconnaissance, permettant en cas de mort de constater son identité, le nombro, considérable dans toutes les guerres, des hommes disparus, c'est-à-dire dont le sort reste inconnu, ne diminuât beaucoup. Or, on sait combien d'intérêts sont compromis et combien de choses demeurent en suspens, tant que l'on n'est pas fixé sur la destinée des absents.— De même, au point de vue sanitaire, on a pu établir avec certitude que les inhumations, telles qu'elles se pratiquent le plus souvent sur les champs de bataille, engendrent des épidémies et, augmentent la mortalité, non-seulement des habitants de la localité, mais encore de ceux des pays voisins. La science a bien indiqué comment on devait procéder pour parer à ce danger, mais on n'a pas encore trouvé le moyen de se conformer à ses prescriptions. Il y a donc là une question pendante, dont nous devons dire quelques mots à l'occasion d'une brochure récente qui s'y rapporte.

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