Bulletin No. 33

La guerre d'Orient

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Abstract
Le Comité international a reçu le Rapport suivant du Comité central de Copenhague:Au commencement de la guerre actuelle dans la presqu'île du Balkan, la Société n'avait qu'un an d'existence et ne disposait que de moyens très-restreints, exclusivement destinés à la solution du problème national qu'elle s'était posé: l'éducation d'infirmières. Les difficultés de la Société devaient s'augmenter par le fait que le consulat général de Russie, à Copenhague, et un agent du consulat général ottoman, à Hambourg, avaient fait, insérer l'un et l'autre, dans les journaux, un appel par lequel ils sollicitaient des offrandes en faveur de leurs sociétés respectives, russe ou turque, pour le soulagement des blessés. Il va sans dire que de tels appels, émanés d'autorités gouvernementales, ne pouvaient être adressés qu'aux sujets russes ou tures qui se trouvaient en Danemark, mais ils causèrent une certaine confusion dans les idées, plusieurs personnes les supposant adressés à tout le public. La Société se vit ainsi forcée d'être très-prudente, d'autant plus que, dans les dernières années, les appels à la charité publique avaient été de plus eu plus fréquents, et toujours entendus lorsqu'il s'est agi de satisfaire à des besoins urgents et réels. Tant que les événements sur le théâtre de la guerre n'en étaient qu'à leur premier développement, et tant que le respect de la Croix rouge par les armées ottomanes présentait encore, de l'aveu même de la Porte, de grandes difficultés d'exécution, le Comité a pensé qu'il était suffisant de faire savoir (mais non sous forme d'appel) que la Société serait toujours disposée à servir d'intermédiaire, entre les sociétés nationales et quiconque voudrait contribuer, par des dons personnels ou collectifs, au soulagement des malades et des blessés des armées belligérantes.

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