Bulletin No. 124

IIIme partie Applications

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Abstract
Une fois là Convention libellée et sa promulgation opérée jusqu'aux confins du monde civilisé, ou peut s'en faut, ne semblaitil pas que le rôle du Comité internatioual dans ce domaine touchât à son terme? Pour que la réforme poursuivie fût complètement réalisée, il ne restait plus, en effet, qu'à pourvoir à ce que les maximes professées par tous fussent mises en pratique. Or, nulle institution privée ne peut s'en charger, car ce soin implique l'exercice de l'un des droits régaliens que tous les gouvernements sont jaloux de conserver dans leur intégrité. Eux seuls, d'après la science juridique, sont compétents pour veiller à ce que ni les individus ni les peuples ne méconnaissent les obligations créées par le droit des gens, ou tout au moins pour punir ceux qui commettraient de tels méfaits, et seuls ils disposent de tribunaux, de gendarmes et d'armées comme d'instruments de contrainte nécessaires, qui ne vont pas sans la souveraineté. Le Comité international, ne possédant pas la moindre parcelle de pouvoir, était donc absolument incompétent pour assurer à un degré quelconque la fidèle observation de règles qu'il avait largement contribué à faire admettre. Là était la limite de son intervention, et il n'a point tenté de la dépasser.

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