Bulletin No. 122

Attelles flexibles en aluminium

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Abstract
L'expérience des dernières guerres et l'emploi des nouveaux projectiles a prouvé toute l'importance du premier pansement fait sur le champ de bataille et dans les postes de secours. On sait, d'autre part, que, parmi les blessures les plus fréquentes qui se présentent au médecin, lors du premier pansement, ce sont les blessures osseuses des extrémités qui attirent particulièrement son attention, puisque du pansement fait à ce moment, dépendra aussi bien la promptitude de la guérison, ainsi que sa qualité quant à l'utilisation subséquente du membre atteint, que, d'autre part, les facilités d'évacuation des blessés, point qui est fort important dans les conditions actuelles de la guerre. Mais l'immobilisation d'un os fracturé n'est pas chose très facile quand le temps presse, et plus d'un appareil enlevé après solidification de la cicatrice osseuse en a donné la triste conviction. Tout matériel donc, qui contribuera à améliorer ce premier pansement inamovible sera accueilli avec grande satisfaction par le chirurgien militaire, surtout si ce matériel est d'un emploi simple et se prête en même temps aux nombreuses indications résultant de la grande variété des cas. Les lames de fer blanc et le fil télégraphique, employés assez généralement à cet usage à l'armée, ont des inconvénients incontestables. Le fer blanc est peu flexible et malaisé à appliquer dans nombre de cas, il est difficile aussi à couper et se rouille dans les pansements. Le fil télégraphique, d'autre part, manque de solidité et les extrémités noyées dans les pansements plâtrés ne tardent pas à devenir mobiles. Enfin, les attelles préparées de matériels divers avec plâtre sont généralement peu pratiques, elles sont lourdes, difficiles à adapter à bien des formes de fractures, elles sèchent lentement, sont d'un transport malaisé, etc.

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